Un sol conducteur est la base d’un environnement de travail sûr où les employés et les produits sont bien protégés contre les chocs électrostatiques. Nos sols à fonction ESD et AS sont disponibles dans une variété de designs offrant chacun ses propriétés spécifiques. Pour choisir le bon sol, il est important d’identifier correctement vos besoins et exigences concernant votre nouveau sol industriel. Dans ce blog, nous vous expliquons en cinq étapes à quoi vous devez prêter attention.
Qu’est-ce qu’un sol ESD/AS ?
ESD est l’abréviation d’« electrostatic discharge » (décharge électrostatique), alors qu’AS signifie « antistatique » (on parle aussi d’électroconducteur). Dans notre blog précédent, nous vous expliquions déjà qu’un sol ESD est utilisé dans les zones servant par exemple à la production de produits électroniques. Un sol ESD garantit que la charge des personnes ne dépasse pas 100 Volts, car la moindre décharge suffit à endommager les composants microélectroniques. Les sols AS, quant à eux, sont utilisés dans les processus de production chimiques, où les étincelles générées lors de la décharge présentent un risque d’incendie et d’explosion. Dans le cas d’un sol AS, la charge des personnes est limitée à 1 000 Volts.
Le bon système de sol ESD/AS
Les cinq étapes suivantes vous donneront une bonne idée des caractéristiques techniques qui sont importantes dans votre situation.
Étape 1 – Application
Tout d’abord, il est bien sûr essentiel de savoir dans quelle pièce le sol sera installé. Quels sont les processus qui s’y déroulent ? S’agit-il d’un hall de distribution ? Ou l’endroit est-il réservé aux processus de production mécaniques ou chimiques ? La fonction de la pièce détermine dans quelle mesure la tension doit être dissipée.
Étape 2 – Intensité de la sollicitation
Quelle est l’intensité d’utilisation du sol ? Pensez à la fréquence des allers-retours des salariés sur le sol, sans oublier les sollicitations mécaniques. Par exemple, des chariots élévateurs ou des gerbeurs circulent-ils dessus ?
Étape 3 – Souhaits et exigences (légales)
Dressez la liste de vos autres souhaits, mais aussi des exigences légales. Un revêtement antidérapant est-il souhaitable, voire obligatoire ? Dans l’affirmative, à quelle classe antidérapante (valeur R) le sol doit-il répondre ? Voulez-vous une surface rugueuse avec une texture à crampons ou plutôt une surface lisse ? Le sol doit-il résister aux produits chimiques ? Le support est-il susceptible de se fissurer ? Il s’agit d’autant de conditions qui requièrent des propriétés spécifiques de la part du système de revêtement de sol.
Étape 4 – Budget
Maintenant que vous savez exactement ce que vous attendez d’un sol, il est temps d’examiner votre budget. Chaque option est proposée dans des gammes de prix différentes.
Étape 5 – Esthétique
Vous avez défini vos souhaits, vos besoins et votre budget au cours des étapes précédentes ? Reste une cinquième étape facultative : dans quelle mesure la finition du sol est-elle importante ? Vous pouvez en effet opter pour un vitrificateur pour donner au sol un look plus élégant. Ce n’est toutefois pas obligatoire. Le vitrificateur n’a qu’une fonction esthétique et ne présente aucun avantage fonctionnel.
Les bons conseils
Même si vous avez peut-être désormais une idée très claire du sol dont vous avez besoin, l’un ou l’autre conseil peut toujours être utile. Il se peut que vous ayez encore des questions sur les exigences légales auxquelles le sol doit répondre. Qu’en est-il des tests et des inspections, par exemple ? Et que pouvez-vous attendre d’un fournisseur en termes de garantie ?
Remmers aide quotidiennement les entrepreneurs à trouver le sol ESD/AS qui leur convient le mieux. Pour cela, nous nous appuyons sur notre longue expérience dans le domaine ESD et AS afin d’élaborer une solution sur mesure adaptée à votre situation.
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